Je saisis l’occasion de la semaine scolaire d’éducation à la citoyenneté comme une formidable opportunité pour, une fois de plus, sanctionner le corps des éducateurs et enseignants par un vibrant hommage et une profonde reconnaissance. Assurer le droit à l’éducation et la continuité éducative dans un contexte sécuritaire complexe peut relever d’une gageure mais, avec ce sens inédit de responsabilité et du devoir qui vous habite, ce défi ne semble pas insurmontable. Grâce à votre combativité, beaucoup d’enfants peuvent aller jouir de ce droit économique et social avant tout constitutionnel par ailleurs.
Donnons aux enfants de l’amour, du temps, de la patience. Soyons tolérants vis à vis d’eux, car en effet, les enfants s’attachent plus à ce qu’ils voient faire par les parents et enseignants qu’à ce qu’ils entendent dire; car aussi, pour eux parents et éducateurs sont des modèles infaillibles à imiter absolument dans tout.
C’est le lieu de rappeler que l’éducation des scolaires est une tâche trop complexe pour se défausser de cette responsabilité d’abord et avant tout parentale et l’abandonner entre les seules mains des enseignants.
C’est aussi le lieu de marteler que les enfants doivent s’approprier les éléments de contenus de la citoyenneté, du civisme et du vivre ensemble, de la paix.
En plein mois de solidarité, l’occasion est toute belle pour initier une immersion des scolaires dans cet univers du partage, du don qui rend l’être meilleur. Nous devons pour la circonstance que le bien n’aime pas le bruit et que le bruit ne fait pas de bien.
Vive le Corps des enseignants, éducateurs et encadrants.
Dieu bénisse le Burkina Faso
Bonne fête de la citoyenneté en milieu scolaire à toutes et tous dans notre région
Source : Service Presse et Communication du Gouvernorat de Dédougou
